L’entrée réussie des Verts en compétition en terre égyptienne face au Kenya a été marquée par une présence remarquable de leurs supporters au stade du 30 juin au Caire.
“La casa del Mouradia” fait son entrée en Egypte
Les supporters des Verts ont ébloui les présents au stade des forces aériennes égyptiennes avec le chant des supporters de l’USMA devenu celui du soulèvement populaire du 22 février La Casa del Mouradia.
Drapeaux aux vents
Les supporters des Verts ont fait un festival de couleurs avec les emblèmes Algériens mais aussi avec les drapeaux amazighes qui ont flotté hier en toute liberté dans la ville avant de faire leur entrée au stade du 30 juin dans la soirée.
Les tribunes nettoyées
Les Algériens qui ont animé les gradins du stade des forces aériennes égyptienne n’ont pas quitté les lieux avant de nettoyer la tribune qu’ils avaient occupés. A la grande surprise des spectateurs du stade du 30 juin, les Algériens ont ramassé bouteilles, papiers et autres détritus avant de quitter les lieux donnant une belle image des supporters des Verts.
Le supporter Samir Bouserdouk arrêté
Les slogans inscrits sur les banderoles des supporters algériens n’ont pas tous été du goût de la police égyptienne présente en force au stade et à ses alentours. Le supporter Samir Bouserdouk, venu de Mascara en paiera les frais. Sa banderole portait le fameux slogan de la révolution du 22 février “Doula Madaniya machi Aaskariya” (Etat civil et non militaire).
Les supporters algériens partis à sa recherche ont fini par signaler l’incident à l’ambassade algérienne au Caire. Celle-ci a promis de faire le nécessaire. A la fin du match le supporter n’avait toujours pas rejoint ses amis.
Le fumigène qui a rendu fous les policiers égyptiens
En dépits de l’interdit et des fouilles méticuleuses à l’entrée du stade, les supporters des Verts ont réussi à introduire un fumigène avec lequel ils ont célébré le premier but des Fennecs.
Fous de rage et intrigués, les policiers égyptiens ne comprenaient d’où sortait ce produit pyrotechnique. ” Eazy Gabouh?” (comment l’ont-ils introduit), entendait-on crier parmi eux.